Quand les IA créent des contenus absurdes : décryptage des phénomènes viraux inattendus

par | Août 15, 2025 | Autres | 0 commentaires

Illustration carrée en style semi-réaliste avec une touche humoristique montrant un écran d'ordinateur ou un smartphone affichant un contenu absurde généré par IA, comme une image ou un mème bizarre, entouré d’éléments de réseaux sociaux en explosion de couleurs vives inspirées de la palette FeedMaker (#54387D, #3E408D, #3C579D, #47C0B4, #58A17B, #80D07E, #A5DA6F, #E1A65F, #EFCA5E, #EBE263), avec une ambiance à la fois analytique et décalée, mettant en valeur l’effet de surprise et la fascination pour le bizarre, dans un style graphique dynamique et moderne.

L’IA qui fait n’importe quoi… et qui cartonne

Vous l’avez forcément vu passer. Cette image de chat aux six pattes devant un coucher de soleil violet, générée par Midjourney, qui a explosé sur TikTok la semaine dernière. 2,3 millions de vues pour quelque chose d’objectivement raté.

Ou encore cette vidéo d’un homme qui mange une pizza en marchant dans le vide, créée par une IA vidéo buggée. Résultat ? 850K partages sur Instagram et des milliers de mèmes dérivés.

Le paradoxe est fascinant : plus l’IA fait n’importe quoi, plus ça devient viral. Et croyez-moi, j’ai creusé le phénomène.

Ces fails d’IA qui nous obsèdent

Prenons des exemples concrets récents. En octobre, un créateur TikTok a demandé à ChatGPT de générer des scripts de publicité pour des produits inexistants. Le résultat ? « Découvrez les chaussettes magnétiques qui transforment vos pieds en aimants émotionnels. »

Absurde ? Totalement. Viral ? 4,2 millions de vues.

Même chose avec ces portraits générés automatiquement où les gens ont trois yeux ou des dents qui poussent sur le front. Plus c’est raté, plus ça fonctionne.

Un ami développeur chez TikTok m’a confié que ces contenus « défaillants » génèrent 40% d’engagement en plus que les créations IA « parfaites ». Dingue.

Pourquoi notre cerveau adore l’absurde algorithmique

Notre fascination pour ces ratés n’est pas accidentelle. Elle répond à des mécanismes psychologiques profonds.

D’abord, l’effet de surprise. Votre cerveau s’attend à voir du contenu cohérent. Quand l’IA produit un éléphant avec des ailes de papillon qui mange un hamburger géant, ça crée un bug cognitif. Et ce bug, il est addictif.

Ensuite, le sentiment de supériorité. Face à une IA qui se plante, on se sent intelligents. « Moi, jamais j’aurais fait cette erreur. » Cette petite dose d’ego boost, c’est du crack pour l’engagement.

L’algorithme complice de l’absurde

Voici le truc fou : les algorithmes amplifient ces contenus défaillants sans le vouloir.

Pourquoi ? Parce qu’ils détectent l’engagement massif (likes, commentaires, partages) sans comprendre qu’il vient de la bizarrerie du contenu. Pour l’algorithme, engagement = qualité. Point.

Résultat : plus c’est WTF, plus c’est boosté.

J’ai testé ça personnellement. Deux posts identiques : l’un avec une image IA parfaite, l’autre avec une version « ratée » volontairement. La version ratée a fait 300% de reach en plus.

L’algorithme récompense l’imperfection sans s’en rendre compte.

Le phénomène de la viralité par accident

Ces contenus deviennent viraux par effet domino. Quelqu’un partage par amusement, ses amis commentent pour rigoler, ça crée un cercle d’engagement qui explose.

Mais attention : cette viralité est imprévisible. Impossible de calculer quel type d’absurdité va fonctionner. C’est du chaos créatif pur.

La semaine dernière, une vidéo d’un robot qui essaye de faire du yoga (et qui tombe 15 fois) a généré plus d’engagement qu’une campagne Nike à 2 millions de budget.

Allez comprendre.

Quand les marques surfent sur la vague du n’importe quoi

Certaines marques l’ont compris et assument le délire. Duolingo, par exemple, utilise des mèmes générés par IA volontairement absurdes. Leur mascotte hibou qui menace les utilisateurs avec des phrases générées automatiquement ? Génie marketing.

Même Netflix s’y met avec des trailers générés par IA qui mixent des films qui n’ont rien à voir. « Voici Titanic rencontre Fast & Furious. » Résultat : buzz énorme.

Mais attention au retour de bâton. Quand KFC a utilisé une image IA défaillante montrant un poulet à 8 pattes, ça n’a pas amusé tout le monde.

Les risques de jouer avec le feu algorithmique

Car oui, il y a un revers à cette médaille.

Premier danger : la désinformation involontaire. Ces contenus absurdes peuvent être pris au sérieux par certains utilisateurs. Une image IA ratée d’un « nouveau variant de légume mutant » peut créer des paniques alimentaires.

Deuxième risque : la saturation. Si tout le monde se met à créer du contenu volontairement absurde, l’effet de surprise disparaît. Et avec lui, la viralité.

Troisième écueil : l’image de marque. Certaines entreprises ont vu leur crédibilité écornée après avoir partagé du contenu IA trop décalé.

La fatigue de l’absurde guette

Je commence déjà à voir les signes. Les utilisateurs deviennent blasés. Ce qui nous faisait marrer il y a trois mois nous laisse maintenant indifférents.

L’absurdité suit la même courbe que toutes les tendances : montée fulgurante, pic, puis chute.

Les créateurs malins l’anticipent et évoluent déjà vers des formes plus subtiles d’originalité.

Comment exploiter cette tendance sans se brûler

Vous voulez surfer sur cette vague ? Voici mes conseils pratiques.

D’abord, testez small. Utilisez 10% de votre contenu pour expérimenter avec l’absurde. Pas plus. Gardez 90% de cohérence.

Ensuite, choisissez votre absurdité. Pas n’importe laquelle. Elle doit rester en lien avec votre univers de marque. Un restaurant peut jouer avec des plats impossibles, mais pas avec des contenus médicaux farfelus.

Enfin, assumez l’imperfection. N’essayez pas de contrôler la viralité de l’absurde. Lâchez prise. C’est justement cette authenticité du « raté » qui fonctionne.

Les outils pour créer de l’absurde contrôlé

Quelques astuces techniques pour ceux qui veulent se lancer.

Utilisez les prompts contradictoires dans les générateurs d’images. « Chat réaliste + style cartoon + environnement spatial » = résultats inattendus garantis.

Jouez avec les bugs volontaires. Interrompez la génération à mi-parcours. Mélangez plusieurs outputs ratés.

Mais surtout, gardez l’œil critique. Tout absurde n’est pas bon à prendre. Il faut du flair pour distinguer l’absurde drôle de l’absurde gênant.

L’avenir de cette tendance décalée

Cette mode de l’IA absurde va-t-elle durer ? Difficile à prédire.

Ce qui est sûr : elle révèle notre rapport ambivalent à la technologie. On veut de l’IA parfaite, mais on adore quand elle se plante.

Les plateformes commencent à s’adapter. TikTok teste des filtres pour détecter les contenus IA « défaillants ». Pas pour les censurer, mais pour mieux les catégoriser et les promouvoir.

L’absurdité devient une nouvelle forme d’art algorithmique.

Surfer sur la vague sans se noyer

Le message final ? L’imperfection de l’IA nous rappelle notre humanité. Et paradoxalement, ça crée de l’engagement authentique.

Mais attention à ne pas tomber dans le piège du « absurde pour l’absurde ». La clé, c’est de garder un équilibre entre originalité décalée et cohérence de marque.

L’IA nous offre de nouveaux terrains de jeu créatifs. À nous de les explorer intelligemment, sans perdre notre âme de créateur.

Dans cette course à l’originalité algorithmique, ceux qui maîtrisent l’art du contenu équilibré – entre perfectible et viral – sortiront gagnants.

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