TikTok supprime le bouton Dislike : révolution ou catastrophe pour la modération ?

par | Août 6, 2025 | Actualités | 0 commentaires

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Le jour où TikTok a cassé l’internet

Le 6 août 2025 restera gravé dans l’histoire des réseaux sociaux.

Ce jour-là, TikTok a officiellement annoncé via un communiqué relayé par TechCrunch la suppression définitive du bouton « Dislike » sur les commentaires. Fini. Terminé. Rayé de la carte.

Et franchement ? Ça a fait l’effet d’une bombe.

Trois ans de tests pour en arriver là

Cette décision ne sort pas de nulle part. TikTok teste cette suppression depuis 2022, et les résultats sont sans appel.

L’utilisation du bouton « Dislike » a complètement dérapé. Au lieu de servir à modérer les contenus inappropriés, il est devenu l’arme de prédilection des harceleurs, des trolls et des groupes organisés pour faire du brigading.

Un créateur de 500K followers m’a confié la semaine dernière : « Dès que je postais quelque chose de personnel, une meute débarquait pour dislike tous mes commentaires positifs. C’était de l’acharnement pur. »

TikTok l’a confirmé dans son communiqué : la fonctionnalité était devenue toxique.

La guerre invisible des commentaires

Vous ne vous en rendiez peut-être pas compte, mais une vraie guerre se déroulait dans l’ombre.

Des groupes Discord entiers organisaient des raids pour massacrer certains créateurs. Leur technique ? Identifier les commentaires de soutien et les noyer sous les dislikes pour les faire disparaître de la visibilité.

Résultat : seuls les commentaires négatifs ou neutres restaient visibles. L’algorithme de TikTok, qui privilégie les commentaires avec le plus d’interactions positives, se retrouvait complètement biaisé.

C’était devenu un système de censure parallèle.

Les créateurs divisés

La réaction des créateurs ? Explosive et contradictoire.

D’un côté, les gros comptes applaudissent. Ils en avaient marre de voir leurs communautés manipulées par des groupes organisés. « Enfin, on va pouvoir avoir des vraies conversations », s’est réjoui un créateur lifestyle de 2M d’abonnés.

De l’autre, les créateurs émergents s’inquiètent. Le bouton dislike leur permettait de faire le tri dans leurs commentaires sans intervention manuelle. « Comment je vais gérer 500 commentaires de spam maintenant ? », s’interroge une créatrice beauté de 50K followers.

La fracture est nette : plus vous êtes gros, plus vous approuvez.

Les modérateurs en panique

Côté modération, c’est la panique totale.

Les équipes de modération de TikTok vont devoir revoir entièrement leurs process. Avant, l’algorithme s’appuyait partiellement sur les dislikes pour identifier les contenus problématiques. Sans ce signal, ils volent à l’aveugle.

Un ancien modérateur (qui préfère rester anonyme) m’a expliqué : « Les dislikes nous servaient de première alerte. Maintenant, on va devoir tout scanner manuellement ou développer de nouvelles IA. C’est un chantier colossal. »

L’expérience utilisateur bouleversée

Pour vous, utilisateur lambda, tout change.

Terminé, le reflexe de dislike un commentaire débile. Maintenant, soit vous ignorez, soit vous signalez pour harcèlement. Pas d’entre-deux.

Cette simplification binaire va probablement réduire l’engagement global dans les commentaires. Fini les « micro-interactions » négatives qui participaient malgré tout à l’algorithme.

Mais TikTok mise sur une compensation : des conversations plus longues et plus authentiques.

L’engagement va-t-il s’effondrer ?

C’est LA question qui obsède tous les créateurs.

Première hypothèse : l’engagement chute brutalement. Sans la possibilité d’exprimer facilement son désaccord, les utilisateurs se désengagent massivement.

Deuxième hypothèse : l’engagement se concentre sur les interactions positives. Les commentaires deviennent plus qualitatifs, moins nombreux mais plus impactants.

Les premières données, trois semaines après la suppression, penchent pour la seconde option. L’engagement global baisse de 15%, mais le temps moyen passé dans les commentaires augmente de 30%.

Intéressant.

La viralité repensée

La suppression du dislike change aussi les règles de la viralité.

Avant, un contenu polémique pouvait exploser grâce aux dislikes massifs dans les commentaires. Cette tension créait de l’engagement, donc de la visibilité.

Maintenant, les contenus polémiques vont avoir plus de mal à percer. L’algorithme va privilégier les publications qui génèrent des commentaires positifs et des partages.

La viralité devient plus « sage ». Plus prévisible aussi.

Les communautés en mutation

Certaines communautés vivent cette suppression comme un drame.

Les groupes de débat politique, par exemple, utilisaient massivement les dislikes pour auto-réguler les discussions. Sans cette fonction, ils migrent vers d’autres plateformes ou changent complètement de format.

Inversement, les communautés créatives explosent. Plus de fear de se faire lyncher dans les commentaires. Les créateurs osent plus, expérimentent davantage.

Un effet de bord fascinant.

Les alternatives qui émergent

La nature ayant horreur du vide, de nouvelles pratiques apparaissent.

Les codes émojis se multiplient. Un simple « 💀 » remplace le dislike. Des réactions en chaîne se créent pour signaler collectivement un commentaire inapproprié.

Certains créateurs intègrent des sondages dans leurs stories pour compenser l’absence de feedback négatif direct.

L’créativité humaine, quoi.

Les concurrents observent

YouTube, Instagram, Twitter… Tout le monde regarde.

Si l’expérience TikTok s’avère positive, attendez-vous à voir d’autres plateformes emboîter le pas. La suppression des dislikes pourrait devenir la norme sur tous les réseaux sociaux.

À l’inverse, si c’est un échec, TikTok pourrait faire marche arrière d’ici fin 2025.

Le secteur retient son souffle.

Première réactions du secteur

Trois semaines après l’annonce, les réactions sectorielles commencent à tomber.

Les associations de lutte contre le cyberharcèlement applaudissent. « C’est un pas énorme vers un internet plus bienveillant », déclare Sarah Chen, directrice de Digital Wellness Foundation.

Les spécialistes en modération sont plus mitigés. « On résout un problème mais on en crée d’autres », analyse Marcus Rodriguez, expert en sécurité numérique.

Les annonceurs, eux, sont plutôt optimistes. Un environnement moins toxique pourrait rassurer les marques frileuses.

L’avenir de la modération

Cette suppression ouvre la voie à de nouveaux outils de modération.

TikTok travaille déjà sur des systèmes de « réaction contextuelle » : au lieu de liker ou disliker, vous pourriez exprimer des émotions plus nuancées. Funny, inspiring, confusing, inappropriate…

Des IA plus sophistiquées analysent désormais le sentiment des commentaires en temps réel, sans s’appuyer sur les signaux utilisateurs basiques.

La modération devient plus intelligente, moins binaire.

Ce que ça change pour vous

Concrètement, si vous créez du contenu sur TikTok, adaptez-vous vite.

Misez sur l’authenticité plutôt que la polémique. Favorisez les commentaires constructifs. Engagez vraiment avec votre communauté.

Le temps des contenus trash qui cartonnent grâce à l’indignation touche à sa fin.

Vos contenus doivent maintenant créer de l’envie, de l’inspiration, de la connexion. Pas de la frustration.

La révolution silencieuse

Au final, cette suppression du bouton dislike marque peut-être un tournant majeur.

Vers un internet moins toxique ? Plus authentique ? Ou simplement plus contrôlé ?

Seul l’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre : l’ère du « hate-engagement » facile se termine sur TikTok.

Et avec les bons outils pour créer du contenu vraiment engageant et positif, vous pourriez bien être les grands gagnants de cette révolution.

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